Les URLs font partie intégrante du SEO et peuvent avoir un impact significatif sur votre classement dans les résultats de recherche. Maîtriser leur conception et leur optimisation est donc essentiel pour un bon référencement. Dans cet article, nous allons vous expliquer les différents éléments d’une URL et comment optimiser vos URLs pour un meilleur SEO. Nous expliquerons également comment sécuriser vos URLs et comment éviter les erreurs courantes. Nous verrons enfin comment les URLs peuvent être utilisées pour obtenir un meilleur classement dans les résultats de recherche. Alors, lisez attentivement et apprenez tout ce que vous devez savoir sur les URLs et leur optimisation.
Introduisez une adresse dans votre navigateur et la page s’affichera comme par enchantement.
Néanmoins, ce processus est plus complexe que ce qu’il n’y paraît, et dépend des éléments de l’URL que vous avez entrée.
Comme l’explique Laurent :
Une URL commence par un nom d’hôte qui correspond à l’adresse IP d’une ressource accessible sur le web. Après, il y a un grand nombre d’informations qui disent à votre navigateur et au serveur ce qu’ils doivent faire.
Prenons une analogie : si le nom d’hôte est le nom d’une personne, l’adresse IP est son numéro de téléphone et le DNS (Domain Name System) est l’annuaire téléphonique.
Le DNS fait juste la liaison entre le nom compréhensible par les utilisateurs et l’adresse IP qui est utilisée par les réseaux pour acheminer le trafic.
Toujours avec cette comparaison, examinons à présent la structure d’une URL et comment elle fonctionne.
Contenu de l'article :
Quelle est la structure d’une adresse web ?
Avec le temps, les URLs sont devenues de plus en plus compliquées à lire et à comprendre.
En effet, les avancées technologiques ont transformé les adresses web en une suite de mots incompréhensibles avec des composants fournis par des tiers et des url raccourcies…
De plus, sur les appareils mobiles, il y a rarement assez de place pour les afficher complètement.
Cette opacité est une opportunité pour les pirates informatiques qui exploitent cette confusion.
Il devient facile de usurper une identité, lancer des programmes malveillants ou diffuser des téléchargements illégaux, tout cela parce que les internautes ont du mal à savoir à qui ils ont affaire.
Alors voyons comment décoder la syntaxe des adresses web.
La structure d’une URL a été créée pour la première fois en 1990 au CERN par Tim Berners-Lee, l’un des fondateurs du World Wide Web (source wikipedia).
Définition : URL est un acronyme anglais pour “Uniform Resource Locator”, soit littéralement “localisateur uniforme de ressource”.
En gros, une URL est un chemin pour accéder à un fichier spécifique qui sera affiché sur votre écran.
C’est un peu comme le chemin de vos répertoires sur Windows :
C:Documentsmonfichier.txt
Rien de surprenant puisque le contenu de votre site est sur un serveur web chez votre hébergeur.
Évidemment, il y a quelques différences pour repérer le bon serveur sur Internet et le protocole à utiliser pour y accéder.
Une URL est formée de plusieurs éléments distincts.
Observons une adresse web basique comme :
2 parties principales composent une URL :
- Le schéma,
- Et l’autorité.
Ce qui se trouve avant les deux points
De nombreuses personnes associent une adresse URL à une adresse Web.
Cependant, toutes les URLs ne sont pas des adresses Web.
Par exemple, un service tel que FTP dispose également d’une URL :
ftp://nomdemonserveur/
En réalité, le schéma indique le protocole à utiliser par votre navigateur Web (ou une autre application) pour communiquer avec le serveur distant ou une autre application.
Par exemple, mailto:audrey@audreytips.com ouvre le client de messagerie pour envoyer un mail à « moi-même ».
Il existe des dizaines de schémas tels que « skype: », « chrome: », « feed:”,”view-source:”…
Voici quelques schémas les plus courants :
- HTTP (HyperText Transfer Protocol) : protocole de base du Web destiné à la communication entre les navigateurs sur votre PC ou votre appareil mobile et des serveurs distants,
- HTTPS (HTTP Secure) : c’est la version cryptée et sécurisée du HTTP. Migrer votre site vers HTTPS est essentiel car c’est le protocole préféré de vos internautes et de Google.
- FTP (File Transfer Protocol) : ce protocole est utilisé pour transférer des fichiers sur Internet.
De nos jours, les navigateurs modernes savent gérer la plupart des cas et trouver le bon schéma.
Par exemple, en entrant “www.audreytips.com” dans votre navigateur, il détermine automatiquement le protocole à utiliser.
Autorité des adresses URL (ce qui est après les //)
L’autorité se trouve derrière les 2 barres obliques // d’une URL. Prendons le cas d’une adresse simple qui nous mène à la page d’accueil de #audreytips : www.audreytips.com.
Cette partie “www.audreytips.com” porte le nom d’hôte et correspond à une adresse IP.
Les noms d’hôte sont organisés selon une hiérarchie et chaque niveau est séparé par un point.
Domaine de premier niveau (TLD)
Dans cet exemple, “com” est le domaine de premier niveau (ou Top Level Domain ou TLD). L’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est l’organisme qui gère les TLD.
- Les 3 TLD les plus courants sont .com, .net et .gov.
- La plupart des pays possèdent également leur propre domaine de premier niveau à 2 lettres, par exemple .fr pour la France.
Les sous-domaines
Suite à la hiérarchie du système DNS, les parties “www” et “audreytips” de l’URL sont des sous-domaines :
- “audreytips” est un sous-domaine du domaine de premier niveau “com”,
- Et la partie “www” est un sous-domaine du domaine “audreytips”.
Par exemple, Google utilise une quantité de sous-domaines tels que :
- news.google.com,
- mail.google.com,
- analytics.google.com…
C’est le cas simple d’une adresse URL et de son autorité.
Mais l’autorité peut contenir aussi des informations utilisateurs et/ou un numéro de port.
- Les informations utilisateur ne sont plus trop utilisées aujourd’hui puisque les informations de connexion sont plus ou moins en clair !
- Le numéro de port indique au serveur à quelle application ce trafic est destiné. Une URL avec un port se reconnaît grâce à une suite de chiffres après le nom d’hôte, séparés par deux points. Cela donne par exemple :
//www.audreytips.com:8080
Les adresses URLs peuvent être plus complexes que cela.
Itinéraires, requêtes et fragments
Il y a 3 parties facultatives d’une URL qui se trouvent après l’autorité :
- Le chemin,
- La requête et autres paramètres,
- Le fragment.
Itinéraire (indiqué par les /)
L’autorité d’une adresse URL envoie des informations sur le bon serveur sur un réseau.
Le chemin fonctionne comme un chemin dans Windows, Mac OS ou Linux, permettant d’accéder au bon dossier ou au bon fichier sur ce serveur.
Le chemin est précédé d’une barre oblique avec d’autres barres obliques entre chaque répertoire et sous-répertoire, comme ceci :
www.audreytips.com/tag/wordpress
Le dernier élément est le nom du fichier qui s’ouvre lorsque vous accédez au site Web.
Demande (indiqué par le ?)
La partie demande d’une URL est utilisée pour identifier les éléments qui ne peuvent pas être accédés directement.
Le plus souvent, elle est utilisée pour une recherche ou lorsqu’une page Web fournit des données via un formulaire.
La partie de demande est précédée d’un point d’interrogation juste derrière le chemin d’accès ou le nom d’hôte s’il n’y a pas de chemin.
Par exemple, prenons cette URL présentée lorsque vous recherchez sur #audreytips dans les articles avec le mot-clé « URL » :
https://audreytips.com/?s=URL
Derrière le point d’interrogation, il y a 2 parties :
- s= pour indiquer qu’il s’agit d’une recherche,
- Et le ou les mots-clés tapés.
C’est un exemple assez simple.
Mais il peut y avoir des adresses URLs avec de nombreuses variables comme lorsque vous cherchez « audrey tips » sur Google :
https://www.google.fr/search?q=audrey+tips&source=lnt&tbs=lr:lang_1fr&lr=lang_fr&sa=X&biw=1368&bih=815
Comme vous pouvez le constater, il existe des informations supplémentaires indiquant la langue, le navigateur utilisé (Chrome)…
Google ajoute tous ces paramètres aux URLs pour pouvoir suivre des indicateurs : par exemple ici combien d’utilisateurs Google utilisent Chrome en France…
Par exemple, vous avez accès aux paramètres UTM pour mieux comprendre votre trafic comme :
Fragment (indiqué par le #)
Le dernier composant d’une adresse URL que vous pouvez voir s’appelle un fragment.
Le fragment est précédé d’un dièse ou hashtag (#). Ils sont utilisés pour pointer vers un emplacement spécifique d’une page Web.
Lorsque le fragment est inséré à la fin d’une URL, votre navigateur commence par charger la page, puis il accède à l’ancre correspondant au fragment.
Et voici comment insérer une ancre dans une page sous WordPress.
Les ancres et les URLs avec des fragments servent à créer des tables des matières sur des pages Web pour faciliter la navigation ce qui fera plaisir à vos lecteurs.
Comment bien utiliser les syntaxes d’une adresse URL ?
Vous connaissez maintenant le fonctionnement des adresses URLs.
Il est important de connaître les principes basiques des URLs si vous souhaitez gagner du temps.
Les URLs sont partout dans le Marketing Digital.
Dans le Marketing des réseaux sociaux, vous devez savoir les raccourcir.
En ce qui concerne le Référencement Naturel, vous devez savoir les optimiser ou au moins suivre les bonnes pratiques comme :
- Etre lisible et court,
- Inspirer confiance,
- Décrire le contenu,
- Etre bien organisé.
Heureusement, c’est l’une des tâches du SEO les plus faciles à effectuer.
Avez-vous d’autres questions sur les adresses URL ?
Q1: Qu’est-ce qu’une URL?
R: Une URL (Uniform Resource Locator) est une chaîne d’adresse qui permet d’identifier et d’accéder à une ressource sur Internet, telle qu’une page web, une image, un fichier ou un document.
Q2: Quelle est la structure d’une URL?
R: Une URL est composée de plusieurs parties, à savoir le protocole (HTTP ou HTTPS), le nom de domaine (www.monsite.com), le chemin (les répertoires et fichiers) et les paramètres (les informations supplémentaires transmises à la page).
Q3: Pourquoi est-il important de bien maîtriser les URLs?
R: Il est important de bien maîtriser les URLs car cela permet d’améliorer le référencement et la visibilité du site, d’améliorer les performances et la vitesse de chargement des pages et d’améliorer l’expérience utilisateur en facilitant la navigation.
