L’augmentation de la température de retour (également augmentation de la température de retour ou RLA) dirige l’eau du flux chaud d’un système de chauffage vers le retour. De cette manière, il réduit la différence de température entre les deux fluides et assure ainsi un fonctionnement de chauffage sûr et efficace. Cet article explique pourquoi l’augmentation du débit de retour est nécessaire et comment elle peut être techniquement mise en œuvre.
Les sujets en un coup d’œil :
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Raisons d’une augmentation du rendement
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Mise en œuvre technique
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Coût d’une augmentation de rendement
Raisons d’augmenter le débit de retour dans les systèmes de chauffage
L’augmentation de retour a pour but de maintenir la température de l’eau de chauffage refroidie au-dessus d’une valeur de consigne. En effet, toute l’énergie de chauffage passe d’abord dans l’installation ou dans le ballon tampon, notamment lors de la phase d’allumage ou de démarrage d’une installation de chauffage. L’eau de chauffage (retour) retourne ensuite vers le générateur de chaleur à très basse température. Arrivé ici, la grande différence entre la température de retour et de départ du chauffage entraîne des contraintes et des fissures dans le matériau. De plus, il peut arriver que de l’eau se condense à partir des gaz d’échappement. Le liquide se dépose alors sur l’échangeur de chaleur et provoque la corrosion. Des suies dites brillantes peuvent également se déposer dans ce contexte. Le matériau ressemblant à du goudron est créé lors du chauffage avec du bois et interfère avec le transfert de chaleur. En conséquence, les performances de la chaudière diminuent et la consommation de combustible augmente. La suie brillante peut même prendre feu dans une cheminée et causer des dommages importants. Il en va de même pour les chaudières à granulés sans augmentation du débit de retour.
Le boost de retour est donc nécessaire pour :
- Pour éviter les tensions et les fissures dans l’échangeur de chaleur
- Évacuer les gaz d’échappement sans condensation de l’eau contenue
- Empêcher les dépôts de suie (suie brillante) dans les systèmes de chauffage au bois
Les anciennes chaudières et systèmes de chauffage au bois s’appuient sur la technologie
Dans le cas d’une chaudière à bois (chauffage bois ou chaudière à granulés), le surpresseur d’air repris doit maintenir la température du retour (température de retour) au-dessus du point de rosée des fumées. Parce que cela empêche la condensation de l’eau et la formation de dépôts de suie ressemblant à du goudron. Dans les anciennes chaudières en fonte, l’élévation de la température de retour réduit les contraintes dans le matériau. Ceux-ci pourraient sinon conduire à des fissures et à une défaillance totale de la technologie.
L’augmentation du rendement augmente l’efficacité des systèmes solaires
Le système solaire thermique d’appoint au chauffage s’appuie également sur cette technologie spéciale. Surtout dans les systèmes à basse température, les systèmes conduisent l’eau froide de retour du circuit de chauffage à travers le ballon de stockage solaire. Cela chauffe et soulage le chauffage conventionnel. En augmentant le débit de retour dans les systèmes solaires, il est toujours possible de gagner de l’énergie et de réduire les coûts de chauffage même avec de faibles niveaux d’irradiation.
Une augmentation du rendement est défavorable dans les chaudières à condensation
Une chaudière à condensation repose sur la condensation de l’humidité des gaz de combustion. C’est parce que la chaleur latente est libérée qui, autrement, s’échapperait inutilisée par la cheminée. L’augmentation de la température de retour empêcherait cet effet et conduirait à un besoin en carburant plus élevé. Pour éviter les signes de corrosion, les chaudières à condensation modernes sont équipées d’échangeurs de chaleur en acier inoxydable.
Mise en œuvre technique de l’augmentation du rendement
La température de retour peut être augmentée de différentes manières. L’utilisation de pompes ou de vannes mélangeuses spéciales est courante. Les fabricants du chauffage fournissent souvent des informations sur la solution utilisée. Par exemple, les consommateurs trouveront un schéma pour augmenter le débit de retour dans la chaudière à bois dans la documentation du fabricant. Il en va de même pour les autres types de chauffage.
Augmentation du retour avec une pompe de chauffage supplémentaire
Dans la première variante, un chauffagiste installe une pompe à chaleur entre le départ et le retour. Celui-ci peut être contrôlé par thermostat et s’allume toujours lorsque la température de retour est descendue en dessous d’une valeur préalablement réglée. Si tel est le cas, la pompe dite shunt dirige l’eau de la conduite d’alimentation vers la conduite de retour afin d’augmenter rapidement sa température. Si l’eau de chauffage est suffisamment chaude lorsqu’elle entre dans la chaudière, la pompe s’arrête et toute l’eau de départ retourne dans le système de chauffage raccordé. Un clapet anti-retour est utilisé pour s’assurer que l’eau de chauffage ne s’écoule pas dans le mauvais sens à travers la conduite dite de dérivation (tronçon de conduite entre les conduites de départ et de retour).
Augmentation de la température de retour avec une vanne mélangeuse
Une alternative consiste à augmenter la température de retour à l’aide d’une vanne mélangeuse. Celui-ci peut être situé à la fois dans le départ et dans le retour et, si nécessaire, redirige l’eau chauffée vers la chaudière. Les vannes fonctionnent soit de manière motorisée via une commande spéciale, soit de manière thermostatique. Ces derniers sont équipés d’un élément capteur qui enregistre la température du fluide entrant. Si le retour est trop froid, ils rajoutent automatiquement de l’eau du départ. La température est préréglée ou variable. Si la régulation du chauffage est couplée à la régulation du retour, un débit volumétrique minimal pour le circuit de la chaudière peut également être assuré via la vanne à trois voies.
Conception et installation professionnelles de la technologie
Quelle que soit la solution technique qui met en œuvre l’augmentation du débit de retour dans un système, cela dépend toujours d’une conception individuelle. L’exemple du mitigeur montre pourquoi : si les installateurs en choisissent un trop grand, les coûts d’acquisition augmentent rapidement, surtout dans le cas de systèmes performants. D’autre part, si la vanne est trop petite, la pression différentielle augmente, les pompes doivent travailler plus dur sur le long terme et les coûts énergétiques augmentent. Trouver le meilleur compromis est la tâche des planificateurs et des chauffagistes qui se chargent du dimensionnement et de l’installation professionnels.
Coût des composants pour un boost de retour
Les coûts des composants pour élever la température de retour sont très différents aujourd’hui. Alors que les vannes trois voies thermiques sont déjà disponibles à moins de 100 euros, les stations prémontées coûtent 300 à 400 euros. Ils permettent, entre autres, d’augmenter le débit de retour d’une chaudière à combustible solide ou d’une chaudière à bois.